Le Mythe du Succès : Pourquoi Tout le Monde ne Peut Pas Réussir et Pourquoi C’est OK

Vous avez sans doute déjà entendu cette phrase : “Si tu veux, tu peux.” Eh bien, j’ai une mauvaise nouvelle pour vous…

 

On nous vend l’idée que tout le monde peut réussir, devenir millionnaire, ultra-performant et heureux, à condition d’y croire et de travailler dur. C’est joli sur le papier. Mais dans la vraie vie ? Bah, c’est comme croire que manger bio va nous rendre immortels : ça rassure, mais c’est faux.

 

Alors aujourd’hui, on va démonter cette arnaque ensemble. Pourquoi tout le monde ne peut pas réussir, pourquoi c’est pas grave, et surtout, comment arrêter de se ruiner la santé à courir après un truc qui n’existe pas.

 

1. Le Mensonge du “Si tu veux, tu peux”

 

Ah, cette phrase. La devise officielle des gourous en motivation et des speakers en tous genre. Celle qu’on retrouve sur des posters avec des mecs qui escaladent des montagnes, comme si la persévérance suffisait à vaincre la gravité. On nous répète que tout est une question de volonté. Que ceux qui n’ont pas réussi, c’est parce qu’ils n’ont pas assez voulu. Pas assez travaillé. Pas assez “cru en eux”. Mais soyons sérieux deux minutes : si vouloir suffisait, tout le monde serait millionnaire, mince et heureux.

 

1.1. D’où vient cette arnaque ?

 

Cette idée, elle a plusieurs sources, toutes plus fallacieuses les unes que les autres :

 

1. Le rêve américain : “De rien à tout”

• On adore nous raconter des success stories : le gars parti de zéro qui finit milliardaire. Steve Jobs dans son garage, Oprah Winfrey qui surmonte la pauvreté, Elon Musk qui… ah non, lui, il avait déjà un papa millionnaire.

• Ce qu’on oublie de dire, c’est que pour un gars qui réussit, combien ont tenté et échoué ? 99% ? 99,9% ? Mais eux, bizarrement, personne n’écrit de livre sur leur parcours.

 

2. La religion du développement personnel

• Depuis quelques décennies, c’est devenu une industrie. On nous vend des bouquins, des séminaires, des formations qui nous expliquent que si on ne réussit pas, c’est de notre faute.

• “Visualise ton succès”, “Pense positif”, “L’univers t’apportera ce que tu désires”… Euh, non. L’univers s’en fout de toi.

• Si méditer sur son succès suffisait, on aurait tous un jet privé et un six-pack.

 

3. Les réseaux sociaux et l’illusion du succès

• Aujourd’hui, avec Instagram, TikTok et LinkedIn, c’est pire. On voit des jeunes de 22 ans en Lamborghini qui nous expliquent qu’ils ont réussi “en travaillant dur”.

• Sauf que souvent, c’est loué pour la journée. Ou financé par des parents riches. Ou grâce à une cryptomonnaie douteuse.

• Mais quand on voit ça tous les jours, on finit par se dire : “Si eux y arrivent, pourquoi pas moi ?”. Et c’est là qu’on tombe dans le piège.

 

1.2. “Si tu veux, tu peux”… sauf si la réalité dit non

 

Soyons clairs : vouloir, c’est bien. Mais ça ne suffit pas.

 

1. Et la chance, on en parle ?

• Jeff Bezos a lancé Amazon… au bon moment. En 1994, personne ne vendait de livres en ligne. Il était là au début d’Internet.

• Si vous aviez eu exactement la même idée en 2024, avec Amazon en monopole, vous auriez juste perdu votre argent.

 

2. Et l’environnement ?

• Un gamin qui grandit dans un quartier favorisé, avec des parents qui le poussent vers des études prestigieuses, il part avec 10 longueurs d’avance.

• Un autre qui naît dans une famille pauvre, avec des difficultés scolaires, sans réseau ? Il devra se battre dix fois plus. Et encore, sans garantie de réussite.

 

3. Tout le monde n’a pas les mêmes capacités

• C’est bien beau de dire “Tu peux tout faire si tu t’accroches”, mais…

• Si vous mesurez 1m60, la NBA ne vous attend pas à part peut-être pour Spud Web pour ceux qui connaissent.

• Si vous n’êtes pas doué pour les maths, ingénieur en IA, c’est peut-être compliqué.

• Si vous avez des problèmes de santé, vous ne pourrez peut-être pas bosser 80h/semaine comme Elon Musk.

• La biologie, ça existe. Tout le monde n’a pas les mêmes prédispositions.

 

1.3. Pourquoi ce mythe est toxique

 

Le vrai problème, c’est que ce mensonge ne fait que culpabiliser ceux qui ne réussissent pas.

• Si tu échoues, c’est que tu n’as pas assez voulu.

• Si tu es pauvre, c’est que tu n’as pas travaillé assez dur.

• Si tu n’as pas six abdos dessinés, c’est que tu es un feignant.

 

On nous vend la méritocratie, comme si tout le monde partait sur la même ligne de départ. Mais dans la vraie vie :

• Certains partent avec une fusée, d’autres à pied avec un sac de pierres.

• Et pourtant, on s’étonne que tout le monde n’arrive pas en même temps.

 

1.4. Un petit test : si “Si tu veux, tu peux” était vrai…

 

Alors, appliquons cette logique à des situations absurdes :

1. Si tu veux être président, tu peux ? Ok, vas-y, présente-toi. Mais si t’as pas le bon réseau, pas les bonnes études et pas 10 millions pour financer ta campagne, bonne chance.

2. Si tu veux devenir milliardaire, tu peux ? Bah oui, il suffit juste de créer une entreprise qui marche… et de battre Amazon, Apple, Tesla et Microsoft. Fastoche.

3. Si tu veux séduire Brad Pitt, tu peux ? Théoriquement oui. En réalité… disons que les chances sont légèrement minces.

 

1.5. Ce qu’il faudrait dire à la place

 

Plutôt que ce vieux “Si tu veux, tu peux”, on devrait dire :

 

✔️ “Si tu veux, tu peux… essayer.” (Mais sans garantie de réussite.)

✔️ “Si tu veux, tu peux… mais ça dépend de plein de facteurs.” (Chance, contexte, moyens, santé…)

✔️ “Si tu veux, tu peux… mais il faut aussi savoir accepter que ça ne marche pas toujours.”

 

Parce qu’en vrai, ce n’est pas l’échec qui est grave. Ce qui est grave, c’est de croire qu’on a raté parce qu’on n’a pas “suffisamment voulu”.

 

1.6. Conclusion : Foutez la paix à votre volonté

 

Donc non, vouloir ne suffit pas. Arrêtons de culpabiliser les gens qui n’ont pas “réussi”. Et surtout, acceptons que ne pas être un winner, c’est pas un drame. Parce que parfois, la vraie réussite, c’est juste de faire ce qu’on peut, avec ce qu’on a, sans se pourrir la vie à courir après un succès inatteignable.

 

Et si vraiment vous tenez à croire à une phrase inspirante, autant en prendre une plus réaliste : “Fais ce que tu peux, avec ce que tu as, là où tu es.” (Et si ça marche pas, au moins, vous aurez essayé.)

 

1.7. Quand la Quête du Succès Te Détruit

 

Bon, maintenant qu’on a compris que “Si tu veux, tu peux” est une vaste fumisterie, il est temps d’aborder un sujet bien plus sournois :

 

Qu’est-ce qui se passe quand on y croit trop ? Parce que le vrai problème, ce n’est pas seulement que cette phrase est fausse. Le vrai problème, c’est qu’elle pousse des milliers de gens à ruiner leur santé, leur entourage et leurs valeurs en pensant que c’est ça, le prix du succès. Alors que ce qu’ils achètent, c’est souvent une facture bien salée pour un rêve qui n’arrive jamais.

 

1.7.1. La Quête du Succès Peut Détruire ta Santé

 

On nous vend l’image de l’entrepreneur qui bosse 80 heures par semaine, qui dort 4h par nuit et qui carbure au café noir et à la “discipline”.

 

Sauf que dans la vraie vie, ça donne plutôt ça :

• Des insomnies, parce que ton cerveau ne s’arrête jamais de penser à “comment scaler ton business”.

• Une alimentation catastrophique, parce que “pas le temps de cuisiner”, alors c’est pizzas surgelées et repas pris devant l’ordi.

• Un stress chronique, parce que ta réussite dépend de facteurs que tu ne contrôles pas, et que t’es en mode panique dès qu’un truc va de travers.

• Un burn-out, parce qu’à force de te convaincre que ce n’est qu’une question de volonté, tu finis par ignorer les signaux d’alerte de ton propre corps.

 

Et puis un jour, tu tombes. Fatigue extrême, douleurs partout, attaques de panique… et là, bizarrement, ton corps décide de te rappeler que t’es pas une machine. Tu penses que j’exagère ?

 

Regarde les chiffres :

• Le burn-out est l’une des premières causes d’arrêt maladie dans le monde du travail.

• Les CEO et entrepreneurs ont un taux de dépression et d’anxiété bien plus élevé que la moyenne.

• Et beaucoup d’hommes d’affaires à succès meurent jeunes… mais riches.

 

Si c’est ça, la réussite, on repassera.

 

1.7.2. La Quête du Succès Peut Détruire tes Relations

 

Ah, la fameuse phrase des entrepreneurs en mode “hustle” : “Je n’ai pas le temps pour une vie sociale.”

 

Tu veux être un winner ? Très bien.

Mais prépare-toi à sacrifier ton entourage sur l’autel de la réussite.

• Ta famille ? Tu les vois plus. Parce que “j’ai pas le temps, faut que je bosse”.

• Tes amis ? Tu les perds. Parce qu’ils osent te proposer des sorties qui “ne sont pas productives”.

• Tes enfants ? Ils grandissent sans toi. Mais t’inquiète, quand t’auras réussi, tu pourras leur acheter un iPad pour compenser.

 

Le pire ? C’est qu’au bout de 10 ou 15 ans à vivre comme ça, y’a un moment où tu te retournes… et y’a plus personne. Et là, tu réalises que le succès, c’est cool… mais pas quand t’as plus personne avec qui le partager.

 

1.7.3. La Quête du Succès Peut Te Faire Renier Tes Valeurs

 

C’est un truc dont on parle rarement, mais quand on veut absolument réussir, on finit souvent par faire des compromis qu’on aurait jamais imaginés.

• Tricher ? Mentir ? Bah, si c’est pour “scaler rapidement”, ça se justifie.

• Exploiter les autres ? Boh, si c’est pour “maximiser la productivité”, faut bien.

• Vendre des trucs auxquels tu crois pas ? Bah… tout le monde le fait, non ?

 

Et petit à petit, sans t’en rendre compte, tu deviens exactement le genre de personne que tu méprisais avant. T’as déjà entendu parler du paradoxe du gagnant ?

 

C’est simple :

• Pour “réussir”, faut souvent faire des choix un peu sales.

• Mais une fois que t’as réussi, tu passes ton temps à expliquer aux autres que toi, t’as réussi honnêtement.

 

C’est comme ça qu’on se retrouve avec des “self-made-men” qui ont fait fortune en exploitant des travailleurs précaires… et qui ensuite donnent des conférences sur “l’éthique et le leadership”.

 

1.7.4. Et Le Pire… C’est Que Ça Peut ne Jamais Marcher

 

T’imagines la frustration ?

• T’as sacrifié ta santé.

• T’as sacrifié ta famille.

• T’as sacrifié tes valeurs.

 

Et après 5, 10, 15 ans à tout donner… tu n’as toujours pas “réussi”. Parce qu’au final, le succès dépend de tellement de facteurs externes que t’auras peut-être fait tout ça… pour rien.

 

Mais attention : le système ne va jamais te dire que c’est normal. Non, non. Si tu échoues après tout ça, on va encore te dire que c’est de ta faute.

 

“T’avais pas la bonne mentalité.”

“T’as pas assez bossé.”

“T’as pas assez cru en toi.”

 

Non, en fait, c’est juste que le succès est un jeu pipé. Et à force de vouloir “gagner”, tu risques surtout de tout perdre.

 

1.7.5. Conclusion : Vouloir Réussir, Oui… Mais Pas à N’Importe Quel Prix

 

Alors, je ne suis pas en train de dire qu’il faut arrêter d’avoir des ambitions. Ce que je dis, c’est que la réussite ne vaut rien si elle te coûte tout. Avant de te lancer à corps perdu dans cette quête, pose-toi les bonnes questions :

 

✔️ Est-ce que ça vaut vraiment le coup ?

✔️ Est-ce que je suis prêt à sacrifier ma santé, mes proches et mes valeurs ?

✔️ Est-ce que c’est MOI qui veux ça… ou est-ce que c’est juste une pression sociale ?

 

Parce que la vérité, c’est que le succès, c’est pas une ligne d’arrivée. C’est pas “je réussis, et ensuite je suis heureux.” Non !!! Si ton bonheur dépend de ta réussite, tu vas passer ta vie frustré. Parce que il y aura toujours quelqu’un qui aura mieux que toi. Donc peut-être qu’au lieu de tout sacrifier pour réussir, on pourrait juste trouver un équilibre. Parce qu’à la fin, le but de la vie, c’est pas d’être le plus riche dans le cimetière. C’est d’avoir une vie qui vaut le coup d’être vécue.

 

 

2. Les Facteurs Cachés du Succès (Qui n’ont Rien à Voir avec Votre Motivation)

 

Bon, maintenant qu’on a démonté le mythe du “Si tu veux, tu peux” et que nous avons analysé les effets du succès à tout prix, voyons ce qui fait vraiment la différence entre ceux qui réussissent et ceux qui galèrent. Parce que non, ce n’est pas une question de volonté. Non, ce n’est pas juste “bosser plus”. Et non, ce n’est pas le karma qui récompense les bonnes âmes. C’est souvent une question de départ, de circonstances et de pure chance.

 

2.1. Le Capital de Départ : Tout le Monde ne Part Pas sur la Même Ligne de Départ

 

Vous pensez que le succès, c’est juste une question de travail et d’ambition ? Très bien. Alors imaginez deux coureurs sur une piste d’athlétisme :

• Le premier commence juste devant la ligne d’arrivée, avec un vent dans le dos.

• Le second doit partir 10 km plus loin, avec un sac de 30 kg sur le dos et un sol en sable mouvant.

 

Maintenant, on leur dit : “Que le meilleur gagne ! » Et quand le premier gagne, on applaudit : “Bravo, il a bossé dur pour y arriver !” C’est exactement ce qui se passe avec le succès.

 

1. Le capital financier

• Vous pensez que tous les entrepreneurs à succès ont “parti de rien” ?

• Jeff Bezos a eu 300 000 $ de sa famille pour lancer Amazon.

• Elon Musk a grandi avec un père propriétaire d’une mine d’émeraudes en Afrique du Sud.

• Mark Zuckerberg a eu une scolarité payée à Harvard et des parents médecins.

 

Partir de rien… mais avec un petit coussin bien moelleux en cas d’échec. Pendant ce temps, si vous montez votre start-up et que ça foire, vous finissez avec des dettes et un job chez Uber Eats.

 

2. Le capital social : Qui vous connaissez compte plus que ce que vous savez

• Si vous êtes fils de PDG, vous avez déjà les bons contacts.

• Si vous venez d’un milieu normal ? Bonne chance pour convaincre des investisseurs.

• Vous avez déjà remarqué que les offres d’emplois les plus cools ne sont jamais publiées, elles passent par réseau ?

 

Le monde fonctionne comme un club VIP invisible. Certains y sont de naissance, d’autres doivent passer par la file d’attente, en espérant qu’il reste une place.

 

3. Le capital culturel : L’éducation et l’environnement comptent plus qu’on ne le pense

• Si on vous a appris dès l’enfance à parler en public, à vous vendre, à manipuler le système… vous avez une longueur d’avance.

• À l’inverse, si on vous a toujours répété que “faut être modeste”, “faut pas faire de vagues”, “faut pas rêver trop grand”… vous partez déjà avec une mentalité d’auto-sabotage.

• Le pire ? Ceux qui ont grandi avec un capital culturel élevé ne se rendent même pas compte qu’ils ont un avantage.

 

2.2. La Chance et le Timing : Ceux Qui Réussissent Ont Surtout Été Au Bon Endroit, Au Bon Moment

 

Vous pensez que les grands entrepreneurs sont juste des génies visionnaires ? Oui, bien sûr… comme les mecs qui gagnent au loto sont des génies des statistiques. Le succès, c’est 80% de bon timing.

 

1. Le bon moment, le bon marché

• Bill Gates a eu accès à un ordinateur dans les années 70, quand personne n’en avait.

• Steve Jobs a lancé Apple pile au moment où l’informatique personnelle explosait.

• Si vous lancez exactement la même idée aujourd’hui, vous vous ferez défoncer par la concurrence.

 

2. La rencontre qui change tout

• Un bon job ? C’est souvent une question de piston.

• Un bon deal business ? C’est souvent une rencontre fortuite au bon dîner.

• Une carrière qui explose ? Parfois, c’est juste une vidéo TikTok qui devient virale.

 

La vérité, c’est que beaucoup de gens talentueux n’ont jamais eu la bonne opportunité.

 

2.3. Les Limites Personnelles : Tout le Monde n’a Pas les Mêmes Capacités

 

Ah, le mythe du “On peut tout apprendre, il suffit de s’entraîner”. Sauf que… c’est faux.

 

1. La biologie existe (désolé)

• Tout le monde ne peut pas être un athlète de haut niveau.

• Tout le monde ne peut pas devenir un génie des maths.

• Tout le monde ne peut pas travailler 80h/semaine sans faire un burn-out.

 

Oui, on peut progresser, mais avec des limites individuelles.

 

2. L’énergie mentale : Tout le monde n’a pas la même endurance

• Certains peuvent bosser 10h d’affilée sans pause, d’autres sont épuisés après 3h de concentration intense.

• Il y a des gens naturellement résistants au stress, d’autres qui s’effondrent à la moindre pression.

• Si vous devez gérer une famille, une maladie, des problèmes perso, vous n’aurez pas la même disponibilité mentale qu’un célibataire sans enfants.

 

3. L’environnement influence notre cerveau

• Si vous avez grandi dans un environnement toxique, avec des parents stressés ou absents, vous avez peut-être développé des croyances limitantes qui vous freinent.

• À l’inverse, si on vous a toujours dit que vous alliez réussir, vous y croyez naturellement.

• Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas changer… mais ça prend du temps.

 

2.4. Pourquoi On Ne Parle Jamais de Ces Facteurs ?

 

Parce que ça gâche la magie.

• Les gens aiment croire que le succès est mérité, parce que ça leur évite d’admettre qu’ils ont eu de la chance.

• Les gourous du développement personnel ne vendraient plus de formations si on reconnaissait que la chance et le capital comptent plus que les “bonnes habitudes”.

• Et surtout… les gagnants ne veulent pas qu’on sache à quel point le jeu est truqué.

 

2.5. Conclusion : Arrêtez de Vous Flageller, le Système est Pipé

 

Alors qu’est-ce qu’on retient ?

 

✔️ La motivation seule ne suffit pas.

✔️ L’argent, le réseau et la chance jouent un rôle énorme.

✔️ Tout le monde n’a pas les mêmes capacités ni les mêmes ressources.

 

Est-ce que ça veut dire qu’il faut abandonner tous ses rêves ? Non. Mais ça veut dire qu’on peut arrêter de se sentir coupable si on n’atteint pas des objectifs irréalistes. Le succès, c’est souvent une combinaison de facteurs extérieurs. Si vous n’avez pas encore “réussi”, ce n’est pas forcément de votre faute. Et franchement, quand on voit le prix à payer pour “réussir” (burn-out, pression, vie sacrifiée), est-ce que ça vaut vraiment le coup ? Peut-être que la vraie réussite, c’est juste d’être bien dans sa vie, sans essayer de jouer à un jeu dont les règles sont contre nous.

 

3. Pourquoi C’est une Bonne Nouvelle

 

Bon, maintenant que je vous ai bien plombé le moral en expliquant pourquoi le succès est une loterie truquée, vous pourriez vous dire :

 

“Super, donc je suis condamné à l’échec, autant rester sous la couette et commander des pizzas jusqu’à la fin de mes jours.” Eh bien… pas du tout ! Parce qu’en fait, accepter qu’on ne réussira pas forcément au sens traditionnel du terme, c’est une énorme libération.

 

Pourquoi ?Parce que ça veut dire que vous pouvez arrêter de culpabiliser, arrêter de vous comparer aux autres, et commencer à vivre votre vie selon vos propres critères. Et honnêtement, est-ce qu’il n’y a rien de plus reposant que de se dire : “Ah ouais, en fait, c’était pas de ma faute.”

 

3.1. Se Libérer de la Pression du Succès

 

Depuis qu’on est gamins, on nous a programmé pour croire que la vie, c’est une compétition. Qu’il faut être le meilleur.

• Avoir les meilleures notes à l’école.

• Faire les meilleures études.

• Avoir le meilleur job.

• Être le plus productif, le plus performant, le plus ambitieux.

 

Et si on n’y arrive pas ? Eh bien, on est un loser. Sauf que maintenant, on sait que tout ça est un énorme pipeau. Que le succès tel qu’on nous le vend n’est pas une question de mérite, mais de contexte. Et ça, c’est une excellente nouvelle.

 

Parce que ça veut dire que vous pouvez arrêter de vous infliger une pression inutile.

• Vous n’avez pas besoin d’être millionnaire pour être heureux.

• Vous n’avez pas besoin de travailler 80h/semaine pour avoir de la valeur.

• Vous n’avez pas besoin d’avoir une villa à Dubaï pour mériter le respect.

 

Vous pouvez simplement vivre votre vie à votre rythme, sans vous pourrir avec des standards impossibles.

 

Ça fait pas du bien, ça ?

 

3.2. Accepter ses Limites = Moins de Stress, Moins de Culpabilité

 

Accepter que tout le monde ne peut pas réussir, ce n’est pas du défaitisme. C’est du réalisme. Et le réalisme, c’est une arme contre l’angoisse permanente du “pas assez”.

 

Parce que l’une des grandes maladies de notre époque, c’est ça :

• “Je ne gagne pas assez d’argent.”

• “Je ne vais pas assez vite.”

• “Je ne suis pas assez productif.”

• “Je ne suis pas assez ambitieux.”

 

Bref, on n’est jamais assez. Mais à un moment, il faut respirer.

 

Se dire : “Et si j’étais déjà assez, là, maintenant ?” C’est un concept révolutionnaire, je sais.

 

3.3. Redéfinir la Réussite (Parce Qu’en Vrai, Tout le Monde s’en Fout de Votre Lamborghini)

 

Ok, donc maintenant qu’on sait que la version classique du succès est une arnaque, il faut se poser une vraie question : C’est quoi, réussir sa vie ? Parce que si on y réfléchit bien, c’est quoi l’objectif final du “succès” ?

 

Le bonheur ?

Le respect des autres ?

L’épanouissement personnel ?

 

Parce que si le but ultime, c’est d’être heureux… pourquoi se tuer à la tâche pour atteindre un standard de réussite qui ne garantit même pas le bonheur ?

 

Franchement :

• Avoir beaucoup d’argent ? Cool, mais si c’est pour finir en burn-out ou avec des problèmes de santé, bof.

• Avoir une carrière impressionnante ? Sympa, mais si vous n’avez pas le temps de voir vos proches, ça sert à quoi ?

• Avoir une maison de rêve ? Ok, mais si vous passez toute votre vie à la payer, c’est pas un peu ironique ?

 

Si la “réussite” nous rend plus anxieux, fatigués et stressés qu’heureux… est-ce que c’est vraiment de la réussite ? Et si on arrêtait de courir après un modèle de succès qui ne marche que pour une élite et qu’on décidait de créer notre propre version de la réussite ?

 

3.4. Et Si Réussir, C’était Juste Être Bien ?

 

Imaginez un instant qu’on remplace le culte du succès par le culte du bien-être.

• Plutôt que de chercher à être le meilleur, on cherchait juste à être bien ?

• Plutôt que de bosser jusqu’à l’épuisement, on trouvait un équilibre ?

• Plutôt que de se comparer à des gens hors d’atteinte, on regardait ce qu’on a déjà ?

 

Le truc, c’est que ça ne veut pas dire ne plus rien faire et tout laisser tomber. Ça veut juste dire arrêter de se bousiller la vie à poursuivre une carotte inatteignable.

 

Parce qu’en vrai, qu’est-ce qui est plus important ?

• Avoir un job à six chiffres mais ne jamais voir vos enfants ?

• Ou avoir du temps pour votre famille, quitte à ne pas rouler sur l’or ?

• Travailler comme un dingue pour poster des photos de vacances sur Instagram une fois par an ?

• Ou avoir du temps pour faire des choses qui vous plaisent tous les jours ?

 

Bref, la vraie question, c’est : Est-ce que vous voulez un “succès Instagram” ou une vraie vie qui vous rend heureux ?

 

3.5. Conclusion : Félicitations, Vous Êtes Libéré(e)

 

Si vous avez écouté jusque-là, il y a un truc qui devrait commencer à vous traverser l’esprit : “Attends… mais en fait, je peux arrêter de me prendre la tête ?”

 

Oui. Exactement.

• Vous pouvez arrêter de croire que vous devez absolument devenir riche, influent et performant.

• Vous pouvez arrêter de vous comparer à des gens qui ont eu de la chance.

• Vous pouvez arrêter de culpabiliser de ne pas être “au niveau”.

 

Parce que vous êtes déjà au niveau. Le but de la vie, c’est pas de gagner à un jeu truqué. Le but de la vie, c’est de la vivre. Alors, plutôt que de passer votre temps à courir après une réussite qui ne vous apportera pas forcément le bonheur, pourquoi ne pas essayer juste d’être bien ?

 

Et si un jour vous doutez, repensez à ça : Le succès, c’est peut-être juste être content de se lever le matin. Et si c’est le cas… vous avez déjà gagné.

 

Et Maintenant ?

 

 

4. Bonus : Le Guide du Loser Heureux

 

Parce que quitte à envoyer valser la quête du succès, autant le faire avec style.

 

1. Ne suivez pas votre passion… aveuglément

• Oui, c’est cool d’aimer ce qu’on fait. Mais si votre passion c’est les puzzles 3D de dinosaures, ça risque d’être compliqué d’en vivre.

 

2. Arrêtez d’écouter les gourous du succès

• Ils gagnent leur vie en vous vendant du rêve, pas en appliquant leurs propres conseils.

 

3. La médiocrité, c’est parfois confortable

• Avoir un job normal, sans vouloir être PDG, c’est totalement ok. Si ça vous permet de dormir la nuit et de profiter de vos week-ends, c’est peut-être une meilleure vie que celle du CEO en burn-out.

 

4. Acceptez que tricher fait partie du jeu

• Beaucoup de “gagnants” ont hérité, triché ou profité du système. C’est injuste, mais au lieu de se comparer à eux, autant créer notre propre définition du succès.

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Chaque premier lundi du mois, Laurent Biffi – Master Coach certifié, praticien en PNL et membre de l’ICF – vous embarque pour un voyage à contre-courant du coaching traditionnel. Conversations profondes, critiques piquantes, histoires inspirantes et exercices concrets : ici, on parle croissance personnelle sans dogmes ni recettes miracles.

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